Le 10 août 2010 est la Journée de Justice pour les PrisonnierEs, une journée parfois marquée à l’intérieur des prisons par des grèves de faim d’un jour et par des refus de travail. La première journée de justice pour les prisonnierEs fut marquée en 1976 par ceux et celles incarcéréEs dans la prison Millhaven en Ontario suivant la mort de deux de leurs camarades.
Dans le cadre d’une semaine de programmation spéciale marquant la journée, sous pression! marquera la journée de justice pour les prisonnierEs pendant l’émission du 9 août en jouant des chansons dénoncant les abus dans le système carcérale et contre la brutalité policière. La musique est une forme de résistance et il est important de se servir de tout nos armes dans la lutte contre l’oppression.
Il y aura aussi un rassemblement en face du Don Jail, situé au 550 Gerrard St E. le 10 août de 18h30 à 21h. Voici le texte produit par les organisateurs-trices de l’événement (en anglais seulement):
PRISONERS JUSTICE DAY
Speakers, performances, vigil
August 10th, 2010 6:30-9pm
Don Jail (550 Gerrard St E.)
What is Prisoners’ Justice Day?
It is a day of protest against all deaths in custody, the inhumane use of solitary confinement, racist policing, the detention and deportation of immigrants and refugees, the taking of land through colonization and the criminalization of First Nations defence of their territories, the denial of justice for Aboriginal women and transpeople, the disabling effects of prison, the cruelty of psychiatric incarceration, poverty and homelessness, the separation of families, security certificates, tasers for prison guards and cops, the medical neglect of prisoners with HIV/AIDS, the incarceration of people who use drugs, the incarceration of sex workers and the lack of harm reduction in prison.
It is a call for alternatives to incarceration – at a time when governments are enacting repressive U.S. style get-tough-on-crime laws to build more prisons despite a falling crime rate. Join us for speakers, performers and a candlelight vigil at dusk when we read the names of prisoners who have died.